Ayant cest heur de voir à mon plaisir
Les tetins nudz et le corps de la belle,
Je souhaitay à mes yeux le loysir
D’estre esperduz et aveuglez en elle.
Mais aussi tost que la gente pucelle
M’eut aperceu, honte la surmonta,
Et promptement ce grand plaisir m’osta
En se couvrant, ne voulant estre veuë ;
Mais en la nuict tant bien me contenta,
Que sans la voir l’embrassay toute nuë.